Ford à l’e-Rally Ardenne Roads

L’e-Rally Ardenne Roads s’est à nouveau montré impitoyable. Epreuve prisée du championnat FIA des épreuves de régularité pour voitures électriques, elle attirait les équipages en nombre, mais également un niveau de compétitivité rarement égalé dans la discipline. Deux jours de course, 25 secteurs chronométrés, une escapade dans l’est de la Belgique, des routes étroites et sinueuses, une météo très maussade en fin de weekend et des pilotes de renom tels que Bruno Thiry, Freddy Loix et Manu Guigou complétaient un tableau densément brossé. Et malheureusement, malgré six meilleurs résultats sur les 25 tronçons chronométrés, les équipages Ford ont été trahis, de manières diverses, par les aléas et «faits de course».

Une gamme Ford étendue

La trajectoire de Ford en direction d’une mobilité électrique et durable connaît actuellement son plein essor. Avec le lancement récent de la Puma Gen-E, la marque propose désormais une gamme complète de voitures particulières électrifiées, avec une présence au sein de sept segments au total. A l’occasion de l’e-Rally de Durbuy, Ford soutenait cinq équipages, avec la Puma Gen-E de Munster, un Explorer, une Capri, et deux Mustang Mach-E. Quatre véhicules sciemment sélectionnés car ils font en effet l’objet d’une campagne promotionnelle des plus attrayante. Baptisée «Power Promise» elle propose des conditions et avantages particulièrement intéressant, dont notamment une borne de recharge gratuite à l’achat d’une Puma Gen-E, Explorer et Capri.

Les grands perdants

Ce sont avant tout Patrick Lambert et Yannick Albert qui faisaient les frais de ce que la direction de course considère parfois comme des «faits de course». Engagés sur un Explorer, Lambert et Albert réalisaient une course brillante et consistante, auréolée de deux meilleurs temps: «Malheureusement au début de la seconde journée, nous nous sommes retrouvés à l’arrêt à la sortie d’un village. Un fermier faisait traverser ses vaches. La route était barrée par une corde. C’est vraiment frustrant de performer comme ça pour tout perdre suite à un facteur extérieur. Un podium était en vue sans le moindre doute. Mais une chose est sûre, j’ai été très positivement surpris par le comportement de ce Ford Explorer. Je m’attendais à de la puissance et du couple, mais ce niveau de comportement routier m’a épaté.»

Grégoire Munster… roi de la sobriété

L’autre équipage malchanceux était composé de Grégoire Munster et Raphaël Lequeu, aux commandes d’une Puma Gen-E, la nouvelle version 100% électrique du crossover compact de Ford. «Nous n’avions bien entendu pas les mêmes prétentions que Patrick et Yannick, mais nous avons rencontré le même troupeau de vaches. C’est frustrant car malgré le fait que Raphaël, mon meilleur ami, et moi découvrions tous les deux la régularité sur route ouverte, nous n’étions pas ridicules. Nous avons même réalisé un meilleur temps. Je dois bien avouer que ce n’est pas ma discipline de prédilection, mais après une demi-journée pour prendre nos marques, nous avons vraiment commencé à nous prendre au jeu et à nous amuser.», L’ambiance était en tous cas très bonne dans l’habitacle, ce que les réseaux sociaux de Grégoire confirment. «J’avais un peu peur de l’autonomie de la Puma. Sur le papier nous n’avions que 370 km compte tenu de la sportivité de l’épreuve. Mais contrairement à bien d’autre concurrents, nous pouvions compter sur chacun de ceux-ci et nous n’avons dû recharger qu’une seule fois en cours de journée. », ce que confirmait le classement relatif à la consommation, remporté par Grégoire et Raphaël dans la catégorie de la Puma. « Mais avant tout, grâce à sa masse réduite pour un véhicule électrique, la Puma était plutôt à l’aise sur le parcours étroit et sélectif de l’épreuve», concluait Munster.

Sur la route du Monte Carlo

A la huitième position, premiers concurrent Ford au classement général, Dominiczak et Piret remportent leur ticket pour le e-Monte-Carlo. Réguliers tout au long de l’épreuve, ils ont évité les erreurs et sont passés entre les faits de course. «Bien que je participais avec ma propre voiture, et que je connaisse bien la discipline, il m’a fallu un petit temps d’adaptation. Avec le couple et la puissance de notre Mustang Mach-E, maintenir la bonne moyenne n’est pas toujours facile. Nous sommes évidement enchantés de bénéficier du soutien de Ford pour le Monte-Carlo et d’avoir terminé second au classement national.», se réjouissait Dominiczak.

Martens et Pyck toujours performants

S’ils ont sans doute compté parmi les meilleurs performers Ford du weekend, comptant également un meilleur temps, Peter Wouters et Pablo Cracco, engagés sur la spectaculaire Mustang Mach-E Rally, ont quant à eux commis des erreurs lourdes de conséquences qui les reléguaient à la neuvième place. Il en allait tout autrement pour Jean-Jacques Martens et Aswin Pyck. «Nous avons découvert la Capri la veille de la course et cette découverte tardive nous a pas mal pénalisés. Notre cadenceur a en effet perdu son alimentation électrique à plusieurs reprises car nous ne l’avions pas suffisamment arrimé. Ça nous a couté très cher. Dommage. Car j’ai bien aimé cette voiture. Elle est performante et tient très bien la route.» Ces problèmes d’appareil de mesure n’empêchaient pas Martens et Pyck de signer deux meilleurs temps et de monter sur la seconde marche du classement combinant les performances en régularité et la consommation. «Nous avons adopté un rythme raisonné, mêlant performance et sobriété qui nous a permis de profiter de l’autonomie de la Capri pour clôturer les deux journées de course sans interruption de recharge.»

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